Islam et Musulmans

Le contrôle des terres détenues par les prisonniers (Khaibar خَيْبَر est un exemple)

Le contrôle des terres détenues par les prisonniers (Khaibar خَيْبَر est un exemple)

Les captifs(ves) qui sont capturés sur les terres possédées par eux ne doivent pas être traités comme les prisonniers, mais ils doivent travailler sur ces terres, car les musulmans doivent prendre la moitié de la production chaque année, tout à fait comme le prophète a fait avec les gens de Khaibar [1].

Alors ils restent libres mais ils doivent donner la moitié de la production aux musulmans.

Si ce cas n’était pas appliqué pour quelques raisons, ces prisonniers doivent rejoindre l’armée islamique, car ils peuvent travailler dans les domaines de service (le manger, les boissons, les maisons, le service médical etc.)

Cela doit se faire en conformité avec les enseignements coraniques concernant la distribution des butins, 1/5 pour l’Etat et 4/5 pour l’armée [2].

Il est connu que Dieu a interdit la capture dans le but de prendre les butins, et a dit que la capture est un moyen pour mettre fin aux guerres [3].

Les circonstances historiques et le monde d’aujourd’hui :

Nous avons déjà dit que Dieu a interdit le combat qui vise à prendre les butins, les musulmans ont été obligés tout au long de l’histoire islamique de combattre les ennemis qui les ont attaqués.

Les musulmans ont donné tout ce qu’ils avaient pour mettre fin à l’injustice et à l’oppression.

Dans les périodes précédentes, les musulmans n’avaient pas de prisons consacrées aux captifs(ves) et n’avaient pas les choses essentielles pour servir les captifs(ves).

Alors la libération des captifs(ves) sans condition peut augmenter la force de l’ennemi.

C’est pourquoi, il était nécessaire de les faire rejoindre l’armée islamique pour servir cette armée.

Le gouvernement islamique peut libérer ces captifs(ves) en payant la rançon avec l’argent des musulmans [4].

La capture n’est permise que dans la guerre légitime, et il n’est permis de prendre la rançon que des captifs(ves) de ces guerres légitimes.

Le Coran a critiqué les juifs parce qu’ils se tuaient et prenaient les captifs(ves) sans raison, et ensuite ils prenaient la rançon pour les libérer.

Le système islamique se base sur la libération des captifs(ves) :

La narration suivante confirme cette réalité :

Marwan ibn al-Hakam et al-Miswar ben Makhrama dirent : A l’arrivée de la délégation des Hawazin pour déclarer leur conversion à l’islam, le messager de Dieu se leva… Ils lui demandèrent de leur rendre leurs biens et leurs captifs. ”Ce que j’aime le plus, leur dit le messager de Dieu, sont les paroles véridiques : Choisissez l’une des deux choses : Soit les captifs, soit les biens, car c’est pour vous que fut retardé (le partage du butin la première fois)”.

En effet, après son retour de Ta’if le messager de Dieu les attendit plus de dix nuits.

Convaincus enfin que le messager de Dieu n’allait leur donner qu’une seule chose, ils se prononcèrent en faveur de leurs prisonniers. Et le messager de Dieu de s’adresser aux musulmans.

Il loua Dieu de ce qu’Il est digne et dit : ”Cela dit, vos frères qui sont ici sont venus à nous repentants, et j’ai pensé leur rendre leurs prisonniers. Que celui qui veut faire grâce, le fasse ! Et que celui qui veut (les remettre en) conservant sa part, jusqu’à ce que nous soyons dans le pouvoir de la lui rendre dès le premier butin que Dieu nous accordera, le fasse !”

Les fidèles dirent : ” Nous leur faisons grâce en considération pour le messager de Dieu.

Mais nous ne savons pas ceux qui sont consentants et ceux qui ne le sont pas, dit le messager de Dieu : rentrez chez vous afin que vos chefs nous renseignent sur votre décision !”

En effet, les gens retournèrent et leurs chefs parlèrent avec eux sur le sujet. Après quoi, ils allèrent informer le messager de Dieu que les fidèles avaient fait grâce et consenti.

C’est ce qui nous est parvenu des captifs des Hawazin [5].

Il n’y a aucune loi islamique qui permet d’asservir les captifs(ves), les versets coraniques nous invitent à libérer les captifs(ves).

On peut comprendre que le captif (la captive) qui devient musulman pendant la capture ne signifie pas qu’il devient libre, et que la captive musulmane capturée par les musulmans ne doit pas être traitée comme prisonnière.

Les captifs(ves) doivent être sous le contrôle de l’Etat ou des personnes.

Il y a des captifs(ves) marié(e)s et il y a des captifs(ves) célibataires.

Il y a des captifs(ves) qui appartiennent aux gens du Livre, et il y a des captifs(ves) qui ne sont pas des gens du Livre.

Aujourd’hui, il est facile de consacrer des camps pour les captifs(ves).

Les musulmans doivent respecter les versets Coraniques qui nous invitent à agir avec bienveillance envers les captifs(ves).

Les portes ouvertes par l’islam pour libérer les captifs(ves) :

Pour les captifs(ves) pauvres qui ne peuvent pas acheter leur libération contre une rançon, on peut confirmer la réalité suivante :

L’islam a ouvert beaucoup de portes pour libérer les captifs(ves), ces portes ouvertes ont formé la révolution coranique dans le but de mettre fin à l’esclavage.

Dieu a créé les cieux et la terre et nous a ordonné d’obéir à Ses ordres pour le bonheur dans les deux vies : La vie terrestre et la vie future.

Dieu a ouvert les portes suivantes pour libérer les captifs(ves) :

1. Dieu a consacré une partie de la zakat dans le but de libérer les captifs(ves) :

La zakat est une adoration financière imposée sur les musulmans, et le Coran parle de cette adoration disant que la libération des captifs(ves) mérite une partie de cette adoration comme le dit le verset suivant : « Les aumônes sont réservées aux pauvres et aux nécessiteux, à ceux qui en assurent la gestion, à ceux dont les cœurs sont à rallier [à l’Islam], au rachat des captifs, à ceux qui sont chargés de dettes, à la lutte dans le chemin de Dieu, et au voyageur. C’est là un précepte divin. Dieu est Omniscient, Sage ! » Al-Tawbah (9:60).

Alors il est obligatoire de libérer les captifs(ves) avec une partie de l’argent de la zakat, cette partie de la zakat doit être consacrée à libérer les captifs(ves) musulmans et non musulmans.

Certains savants musulmans disent que la libération des captifs(ves) doit être une priorité chez les musulmans comme un signe de coopération [6].

Un des articles de la loi écrite par le prophète dans la Médine est comme suit : La communauté islamique doit libérer les captifs(ves) payant la rançon selon les principes islamiques et les règles de la justice. [7]

Omar ben Khattab a mis une loi pour libérer les captifs(ves) avec l’argent de l’Etat islamique, et Omar ben Abdulaziz a fait la même chose.

Le verset 75 de la sourate des femmes a confirmé la réalité importante suivante : L’islam nous a ordonné de libérer les captifs(ves) musulmans et non musulmans qui appartiennent à l’Etat islamique.

L’islam nous a ordonné d’aider les faibles non musulmans qui souffrent à cause de l’injustice et l’oppression.

2. La libération des captifs(ves) par un contrat de المُكاتَبة “Moukatabah” :

L’Islam donne à cette opération l’appellation de : Contrat écrit engageant un esclave et son maître (aux termes duquel l’esclave se rachète en donnant une somme par tranches à son maître).

L’écriture un contrat de moukatabah avec les captifs(ves) qui veulent la liberté est un des devoirs de la communauté islamique et des dirigeants musulmans.

Il faut aider les captifs(ves) financièrement pour payer la rançon sur la base du contrat de Moukatabah.

Ce contrat se base sur le consentement entre les captifs(ves) qui veulent la liberté et les personnes qui les ont capturés.

Dieu dit : « Que ceux qui ne trouvent pas à se marier s’efforcent de pratiquer la continence jusqu’à ce que Dieu les enrichisse par Sa grâce. Pour ceux de vos esclaves qui désirent un acte d’affranchissement, rédigez-le si vous reconnaissez leurs mérites, et donnez-leur en prélevant sur les biens que Dieu vous a accordés. Ne contraignez pas vos jeunes esclaves à se prostituer [8] pour que vous en tiriez un profit en ce bas-monde, alors qu’elles désirent rester chastes. Si pourtant on les y oblige, Dieu, en cas de contrainte, est Pardonneur, Clément. » Al-Nùr (24:33).

Ce verset encourage l’écriture d’un contrat entre le propriétaire et les possédés (es) dans le but de mettre fin à l’esclavage.

Le prophète a encouragé un tel contrat : D’après Abû Hurayra, le Messager de Dieu dit : « Il y a trois personnes qu’il incombe à Dieu d’aider : L’esclave, qui, ayant passé un contrat avec son maître pour acheter sa liberté, cherche à payer ce qu’il doit.

L’homme qui se marie dans le but de préserver sa vertu.

Le combattant dans la voie de Dieu. » [9].

Les compagnons du prophète ont appliqué et ont encouragé ce contrat.

Les captifs(ves) doivent accepter ce contrat si le possédé a décidé de l’écrire :

Si le propriétaire a décidé d’écrire un contrat avec les captifs(ves) pour les libérer, les captifs(ves) doivent accepter l’écriture du contrat parce que le but d’un tel contrat est de mettre fin à leur captivité.

Le prophète (la paix soit sur lui) encourageait ce contrat, et il donnait de l’argent aux captifs(ves) pour payer la rançon comme dans le cas de Salman, car le prophète a ordonné aux musulmans d’aider Salman qui avait écrit un contrat avec son propriétaire, alors les compagnons du prophète ont payé cette rançon, et Salman est devenu libre.

Le prophète a libéré les captifs(ves) de la bataille de Bader contre un contrat selon lequel les captifs(ves) doivent enseigner l’écriture et la lecture aux enfants des musulmans.

Alors ce contrat est un des droits des captifs(ves) pour se libérer eux-mêmes.

Si le propriétaire des captifs(ves) a signé le contrat, il ne peut pas annuler sa signature.

3. La libération des captifs(ves) est une punition pour un homicide involontaire :

Dieu dit : « Un croyant ne doit en aucun cas tuer un croyant, si ce n’est par erreur. Celui qui tue un croyant par erreur affranchira un esclave croyant et remettra le prix du sang à la famille du défunt. » Al-Nisâ’ (4:92)

Nous pouvons comprendre que l’esclavage est semblable à la mort et que la libération des captifs(ves) est le retour de la mort à la vie [10].

Alors selon le Coran, l’esclavage d’un seul être humain est un esclavage de tout le monde, et la libération d’un seul esclave est une libération de tout le monde.

Ce verset concerne les esclaves musulmans, et la priorité doit être à ceux qui prient régulièrement.

Abou Zoubair raconte : Un esclave est venu pour prêter serment d’allégeance au Messager de Dieu qui ne savait pas que cet homme est un esclave.

Ensuite son maître est venu pour prendre l’esclave, mais le prophète a acheté la libération de cet homme contre deux esclaves noirs non musulmans.

Alors après cela le prophète demandait à chaque personne qui veut prêter serment d’allégeance : Tu es esclave ou libre ? [11]

Pour l’expiation du Zihar (injure consistant à assimiler sa femme à sa propre mère pour ne plus avoir un rapport sexuel avec elle), le verset ne parle pas seulement des esclaves croyants, il parle de la libération d’un(e) esclave sans faire attention à la religion.

Dieu dit : « Ceux qui répudient leurs femmes en disant qu’elles sont devenues pour eux comme leur mère et qui voudraient ensuite revenir sur leurs paroles devront affranchir un esclave avant de pouvoir reprendre la cohabitation. C’est là une injonction qui vous est adressée. Et Dieu est instruit de tout ce que vous faites. » Al-Mujâdala (58:3)

4. La libération des captifs(ves) pour l’expiation du serment et l’expiation de la relation sexuelle entre les deux époux pendant le jeûne et pendant la menstruation de la femme :

Dieu dit : « Dieu ne vous tiendra pas rigueur pour des serments faits à la légère ; mais Il vous tiendra rigueur pour les serments par lesquels vous vous êtes engagés. L’expiation en sera de nourrir dix pauvres – de ce dont vous nourrissez normalement votre famille – ou de les vêtir, ou d’affranchir un esclave. » Al-Mâ’idah (5:89)

Le Coran n’a pas parlé de l’expiation de la relation sexuelle entre les époux pendant le jeûne, mais le prophète a parlé de ce cas, il dit que l’expiation est de libérer un(e) esclave ou de nourrir 60 pauvres.

Abû Hourayra rapporte ce qui suit : « Un homme vint trouver le Prophète (paix et salut sur lui) et lui dit : – Me voici perdu ! – Qu’est-ce qui te fait perdre ? Lui dit le Prophète. – J’ai usé de ma femme (relation sexuelle) (en jour) de Ramadan, répondit l’homme. – As-tu de quoi affranchir un esclave, lui dit-il. – Non, dit l’homme ! – Peux-tu jeûner deux mois successifs ? dit le Prophète. – Non plus, dit-il – As-tu de quoi nourrir 60 pauvres ? dit le Prophète. – Non plus, dit-il. L’homme s’assit… A ce moment on apporta un grand panier de dattes au Prophète. – Prends ces dattes et distribue-les aux pauvres, lui dit-il. – A qui les donner, y a-t-il plus dénué que moi ? répondit l’homme. – Le Prophète fit un large sourire et dit : – Va les donner à ta famille ! » [12].

5. L’expiation de la relation sexuelle entre les deux époux pendant la menstruation :

D’après Ibn `Abbâs : le Prophète a dit : “Celui qui a un rapport sexuel avec sa femme en période de menstruation devra faire l’aumône d’un dinar ou d’un demi-dinar”. 1 dinar est une rançon suffisante pour libérer un(e) esclave [13].

6. La libération des captifs(ves) dans le but de satisfaire Dieu :

Le Coran dit que la libération des captifs(ves) est une des bonnes actions qui conduisent au paradis.

Dieu dit : « Adorez Dieu ! Ne Lui associez rien ! Envers vos père et mère vous devez user de bonté de même qu’envers vos proches, envers les orphelins, les indigents, les voisins qui sont de votre parenté et ceux qui vous sont étrangers, vos compagnons intimes, le voyageur, et ce que possède votre main droite. Dieu n’aime pas l’arrogant, l’infatué. » Al-Nisâ’ (4:36)

Et dans un autre verset Dieu dit : « Mais il ne s’est pas engagé dans la voie ascendante !

Et qu’est-ce qui te fera connaître ce qu’est la voie ascendante ?

C’est racheter un captif, ou nourrir, en un jour de disette,

un proche parent orphelin, ou un pauvre dans le dénuement.

Puis, c’est être du nombre de ceux qui croient et s’encouragent mutuellement à la patience, et s’encouragent à la mansuétude. » Al-Balad (90:11-17)

Et le verset 177 de la sourate Al-Baqara dit : « La piété ne consiste pas à tourner votre face vers l’Orient ou vers l’Occident ; mais la piété est le propre de celui qui croit en Dieu, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux prophètes, de celui qui, pour l’amour de Dieu, donne de son bien à ses proches, aux orphelins, aux pauvres, au voyageur, aux mendiants et pour le rachat des esclaves et des captifs. » (2:177)

Le bon comportement envers les captifs(ves) est une obligation imposée dans le Coran, et le prophète a appliqué cette obligation, car il dit : Quand le musulman contribue à libérer un(e) captif(ve), tout organe du corps des captifs(ves) sera un témoignage pour le musulman le jour du jugement [14].

Abdourrahman ben abi Omra Alansari raconte : Saed ben Oubada a dit au messager de Dieu : Ma mère est morte, puis-je libérer un(e) captif(ve) pour elle ?

Le messager a dit : Oui [15].

En fin de ce point on peut confirmer que le captif(ve) n’a pas le droit de refuser la liberté parce que Dieu a créé l’homme libre.

7. Les captifs(ves) doivent être libéré(e)s si le propriétaire les a traités avec violence :

La violence exercée par le propriétaire contre les captifs(ves) est une justification pour libérer ces captifs(ves).

Si la captive a été obligée de commettre la fornication avec son propriétaire, cette captive doit être libérée.

Le prophète a interdit la violence contre les captifs(ves), et nous a invité à rappeler la puissance de Dieu, et nous a invité à libérer les captifs(ves) qui sont exposés à la violence, car il a dit : ” Celui qui traite avec violence ses captifs(ves), l’expiation est de libérer ces captifs(ves) ” [16].

8. Les captifs(ves) doivent être libéré(e)s s’ils sont des proches de leur propriétaire :

Abdullah ben Dinar raconte : selon Ibn Omar : le messager de Dieu a dit : “Celui qui a possédé un(e) captif(ve) qui appartient à ses proches, ce(tte) captif(ve) doit être libre” [17].

9. La recommandation est un des moyens de la libération des captifs(ves) :

Le testateur peut consacrer une partie de l’héritage pour libérer les captifs(ves), mais cette partie ne doit pas dépasser le tiers.

Les compagnons ont appliqué cette chose, par exemple : Omran ben Husain raconte qu’un testateur a consacré tout son héritage pour libérer les captifs, mais le prophète a annulé cette recommandation et a permis de libérer des captifs(ves) par le tiers de l’héritage [18].

10. La libération des possédé(e)s à travers le mariage :

L’islam encourage le mariage pour les libres et pour les possédé(e)s :

Dieu dit : « Mariez ceux d’entre vous qui sont célibataires ainsi que ceux de vos esclaves, hommes ou femmes, qui sont vertueux ; s’ils sont pauvres, Dieu les enrichira par Sa grâce. Dieu est Omniprésent, Omniscient. » Al-Nùr (24:32)

Parmi les captifs(ves), il y a un groupe exclu en ce qui concerne le mariage, ce groupe contient les polythéistes et les fornicateurs (les fornicatrices) qui doivent être employé(e)s dans les différents domaines.

La relation sexuelle entre les captives et les hommes libres sans mariage est interdite, car le mariage ouvre la porte de la liberté pour ces captives.

Le mariage de la captive avec son propriétaire ou avec un autre homme ouvre les portes de la liberté pour cette captive.

Les ordres coraniques et les paroles du prophète nous conduisent à libérer les captifs(ves) qui prennent leurs rôles dans la vie, et chacun(e) d’eux(d’elles) devient un membre libre qui joue un rôle efficace dans la société islamique.

Le prophète dit : Djibril m’a invité à travailler pour libérer les captifs(ves) [19].

Alors on peut confirmer que le prophète a appliqué les ordres coraniques qui nous invitent à libérer les captifs(ves), ces ordres et ces principes ouvrent les portes de la liberté.

ns ont appliqué cette chose, par exemple : Omran ben Husain raconte qu’un testateur a consacré toute l’héritage pour libérer les captifs, mais le prophète a annulé cette recommendation et a permis de libérer des captifs(ves) par le tiers de l’héritage [18].

10. La libération des possédé(e)s à travers le mariage :

L’islam encourage la mariage pour les libres et pour les possédé(e)s :

Dieu dit : « Mariez ceux d’entre vous qui sont célibataires ainsi que ceux de vos esclaves, hommes ou femmes, qui sont vertueux ; s’ils sont pauvres, Dieu les enrichira par Sa grâce. Dieu est omniprésent, omniscient. » Al-Nùr (24 : 32).

Parmi les captifs(ves), il y a un groupe exclu en ce qui concerne le mariage, ce groupe contient les polythéistes et les fornicateurs(les fornicatrices) qui doivent être employé(e)s dans les différents domaines.

La relation sexuelle entre les captives et les hommes libres sans mariage est interdite,  car le mariage ouvre la porte de la liberté pour ces captives.

Le mariage de la captive avec son propriétaire ou avec un autre homme ouvre les portes de la liberté pour cette captive.

Les ordres coraniques et les paroles du prophète nous conduisent à libérer les captifs(ves) qui prennent leurs rôles dans notre vie, et chacun(e) d’eux(d’elles) devient un membre libre qui joue un rôle efficace dans la société islamique .

Le prophète dit : Djibril m’a invité à travailler pour libérer les captifs(ves) [19].

Alors on peut confirmer que le prophète a appliqué les ordres coraniques qui nous invitent à libérer les captifs(ves), ces ordres et ces princiqui ouvrent les portes de la liberté.


[1] Bukhary, 40 et Muhammad hamed Allah, Le prophète de l’islam, p. 494

[2] La sourate d’Al-Anfâl (8 : 41).

[3] La capture n’est permise que dans la guerre légitime, et il n’est permis de prendre la rançon que des captifs(ves) de ces guerres légitimes.

Le Coran a critiqué les juifs parce qu’ils s’entretuent et prenaient les captifs(ves) sans raison, et ensuite ils prenaient la rançon pour les libérer.

Dieu dit : (Et pourtant, voilà qu’ensuite vous vous entretuez, vous expulsez de leurs maisons certains d’entre vous et vous vous liguez contre eux par péché et transgression. S’ils se constituent prisonniers, vous les rançonnez, alors qu’il vous était interdit de les expulser. ) Al-Baqara (2 : 85).

[4] Par exemple ; Les prisonniers russes qui étaient sous le contrôle de l’Etat Ottoman ont été envoyés à leur pays 1740 dans le but de leur échanger avec les prisonniers musulmans. (Voir : La fin de l’esclavage dans l’Etat Ottoman, p. 49-50).

[5] Boukhari, Sur le fait d’avoir en sa possession un(e) esclave arabe, de le(la) donner, de le(la) vendre, de cohabiter avec la femme esclave, de le(la) rançonner et de garder les enfants de l’esclave avec le statut de captifs, 2539.

[6] Youssouf qaradawi, La compréhension de la zakat, 2/286

[7] Ibn Hisham, 2/147 et Mouhammad Hamed Allah, Le prophète de l’islam, article 357

[8] Dans la période pré islamique, les possédés obligeaient les filles esclaves de commettre la fornication pour recueillir de l’argent, mais l’islam a interdit catégoriquement telle chose.

[9] Rapporté par At-Tirmidhî, An-Nasâ’î

[10] Voir : Le verset 32 de la sourate d’Al-Mâ’idah.

[11] Sahih Muslim, 1602

[12] Al-bukhârî 4/163 et Muslim 2/781-782.

[13] Moujma Alzawaed, 4/299, Le prophète dans ce hadith souligne le verset 3 de la sourate Albalad.

[14] Boukhary, Le livre de la libération des captifs(ves), 1148

[15] Mouatta, Malek, 2740

[16] Sahih Muslim, Le livre de la foi, 30-33

[17] Ibn Majeh.

[18] Sahih Muslim, 1668

[19] Sounan Koubra, AlBayhaqi, Beyrouth 1992, 8/1

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