Islam et Musulmans

Le téléchargement de musique

Question :

Le téléchargement de musique, de films, de livres et d’autres choses illégalement est considéré comme un crime parce qu’il viole les droits des producteurs. Certains disent qu’il est comme le vol. C’est en effet une sorte de vol, oui, mais la peine devrait-elle être la même peine que celle de vol ? J’avais téléchargé des trucs illégalement à plusieurs reprises dans le passé.

Réponse :

La peine d’amputation de la main (Al-Maida, 5:38) qui est déterminée contre le « vol qualifié » n’est pas une sanction pour toutes les sortes de violations contre les biens personnels.

Une des conditions de vol qualifié c’est que le bien volé doit être quelque part préservé et difficile à voler. Le téléchargement illégal est quelque chose que tout le monde peut facilement accomplir, ce qui rend ce crime comme « petits larcins ». Les œuvres qui ne sont pas protégées par les « droits d’auteur » ne peuvent pas faire l’objet d’une violation du droit.

La peine pour ce crime doit être déterminée sur la base du principe général d’équivalence qui est exprimée par la phrase : « La récompense d’un acte mal est un mal égal. (…) » Al-Shura – La Consultation (42:40). Ainsi, la peine devrait être composée du retour de la valeur économique calculée des biens volés à leurs propriétaires légitimes, de payer le même montant de l’amende et la privation (confiscation) de l’utilisation d’Internet en raison de l’abus.

Nous pouvons donner un exemple comme ceci : Jack a téléchargé illégalement un livre et l’a partagé avec neuf de ses amis. Le prix de ce livre est de 10 $. Cela rend la perte économique de son propriétaire légitime à 100 $. Dans cette situation, Jack doit payer 100 $ pour le propriétaire légitime de l’ouvrage, une amende de 100 $ comme sanction pour avoir violé le droit du public de la paix et il doit renoncer au droit de l’utilisation d’Internet jusqu’à ce qu’il montre un bon comportement.

Les Crimes qui sont commis pour des intentions commerciales devraient être condamnés à une amende sévère en fonction du préjudice économique causé aux victimes. Dans ces situations, les criminels doivent renoncer au droit de l’entreprise en plus au droit de l’utilisation d’Internet jusqu’à ce que leur bon comportement soit observé. Ces types de sanctions peuvent facilement être adoptées et exécutées en tenant compte des possibilités technologiques de nos jours.

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