Question :
Quels sont les avantages du miel selon le Coran ?
Réponse :
Le miel (prononcé en français : /mjɛl/) est une substance sucrée produite par les abeilles à miel à partir de nectar ou de miellat. Elles l’entreposent dans la ruche et s’en nourrissent tout au long de l’année, en particulier lors de périodes climatiques défavorables. Il est aussi consommé par d’autres espèces animales, dont l’espèce humaine qui organise sa production par l’élevage des abeilles à miel.
Dieu dit : « Ton Seigneur a révélé à l’abeille : ”Prends demeure dans les montagnes, dans les arbres et dans ce que les hommes aménagent.
Puis, mange de tous les fruits et suis docilement les sentiers de ton Seigneur.“ De leur ventre sort une liqueur diaprée en laquelle se trouve une guérison pour les hommes. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui méditent. » L’abeille – Al-Nahl (16:68-69)
L’apiculture moderne propose différents types de miels d’origine florale et géographique, de saveur et d’aspect très variés. Le miel est dit « monofloral » lorsque son origine provient en grande partie d’une seule variété de fleurs (18 % mini). L’apiculteur a placé ses hausses juste au moment de la miellée de la fleur recherchée et les a retirées aussitôt après pour en faire la récolte. Les autres miels sont dits « toutes fleurs » et peuvent être également désignés par leurs origines géographiques.
D’après Abou Said Al Khoudri, un homme est venu vers le Prophète et a dit : Certes mon frère se plaint d’un mal de ventre.
Le Prophète lui a dit : « Fais lui boire du miel . »
L’homme est revenu une deuxième fois alors le Prophète lui a dit : « Fais lui boire du miel. »
L’homme est revenu une troisième fois alors le Prophète lui a dit : « Fais lui boire du miel. »
Alors il est revenu et le Prophète lui a dit : « Dieu a dit vrai et le ventre de ton frère a menti. Fais lui boire du miel . »
Alors il lui a donné du miel et il a guéri.
(Rapporté par Boukhari dans son livre n°5684 et Mouslim dans son livre n°2217)
D’après Ibn Abbas, le Prophète a dit : « La guérison se trouve dans trois choses : l’incision de celui qui fait la hijama, une gorgée de miel ou une cautérisation par le feu et j’interdis à ma communauté la cautérisation. »
(Rapporté par Boukhari dans son livre n°5681).