L’Homme et la Nature (fitrah) :
Tout être a une structure. Les principes et les lois qui se forment améliorent et changent les humains, les animaux et les plantes exposent cette structure. Cette structure s’appelle « fitrah », les lois de la science, de la technologie et des relations humaines sont également extraites de cette structure.
La religion, d’autre part, réglemente les relations de l’homme avec Dieu, humaines avec les humains et humaines avec la nature. Les principes, les lois et les décisions de la religion sont également conformes à la nature (fitrah).
Dieu commande :
« Attache-toi exclusivement à l’observance du culte en monothéiste pur. Une disposition dont Dieu a naturellement doté l’Homme ! Et rien ne saurait dénaturer ce qui est intrinsèque à la création que Dieu a voulue. Telle est la religion de la rectitude. Mais la plupart des Hommes ne le savent pas. » (Les Romains 30:30)
La nature (fitrah) est tirée des signes créés et révélés par Dieu. Tout ce que Dieu crée est un Signe. Le Très Haut ordonne :
« Nous leur montrerons Nos signes, aussi bien dans l’Univers qu’en eux-mêmes, si bien qu’il leur apparaitra que ce Coran est bien la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit Témoin de toute chose ? » (Foussilat 41:53)
Les humains perçoivent toujours ces signes, les considèrent, agissent en conséquence. Les valeurs globales et l’intellect sont également formés de cette façon. L’homme continue d’intérioriser ces informations tout au long de sa vie. Cette information s’appelle « dhikr ». S’en souvenir et le mentionner, s’appelle aussi « dhikr ».
Cette information est en parfaite harmonie avec le Livre de Dieu. La plupart des Livres saints sont « dhikr » aussi. Dieu le Très Haut commande dans le Coran :
« C’est Nous, en vérité, qui avons révélé le Coran, et c’est Nous qui le préservons de toute altération. » (Al-Hijr 15:9)
Par conséquent, tout être humain qui lit et comprend le Coran voit l’harmonie du dhikr en lui-même et dans le Coran. Ainsi, il acquiert un sentiment de sécurité et de satisfaction pour le Coran, ne laissant aucun doute que c’est bien là le Livre de Dieu. Dieu commande :
« Ceux qui croient et dont les cœurs sont réconfortés à la seule évocation de Dieu. Les cœurs ne s’apaisent-ils pas au souvenir de Dieu ? » (Le Tonnerre 13:28)
L’homme peut obtenir autant d’informations s’il comprend les signes de Dieu, qui existent dans la nature et dans le Coran.
Les êtres autres que les humains ne peuvent pas se comporter contre la nature (fitrah). En effet seul l’Homme, puisque Dieu l’a créé avec raison, libre arbitre et pouvoir désigné, peut se comporter contre la nature. Ce comportement corrompt ses relations avec lui-même, les autres personnes et l’environnement.
Les privilèges, les attentes ou les ambitions sont les principaux instincts qui les poussent à se comporter de la sorte. Ils s’habituent ensuite à cette façon de penser sans être perturbé et finissent par s’y plaire. Mais quand ils y pensent un peu, l’inconfort caché surgit de nulle part. Dieu le Très Haut dit :
« L’édifice qu’ils ont bâti ne cessera de ronger leurs cœurs que lorsqu’ils cesseront de battre. Dieu est Omniscient et Sage. » (Le Repentir 9:110)
Les péchés sont des comportements contre nature. Les bonnes actions sont des comportements conformes à la nature mais difficiles à réaliser. L’homme discerne le bon du mauvais.
Dieu dit :
« A lutter entre la dissolution et la vertu ! Bienheureux, en vérité, quiconque la purifie (en étant vertueux) et damné, quiconque la corrompt ! » (Le Soleil 91:8-10)
Quiconque se comporte contre la nature humaine se sent mal à l’aise. Alors il cesse ou continue dans cette voie. Cette gêne est due à l’inspiration accordée par Dieu a l’âme qui se rebelle. C’est un mécanisme d’avertissement qui indique : « Vous faites mal ! » Après cette rébellion, l’homme se sent anxieux, ce qui l’oblige à se repentir.
« Taqwa » signifie la protection de soi-même envers des fautes. Les comportements conformes à la taqwa soulagent la personne. C’est aussi une inspiration de Dieu, qui insuffle « son autoprotection » à l’âme.
Wabisa b. Mabad dit : « Je m’en suis rendu chez le Messager Muhammed qui m’a demandé : « Es-tu venu me demander des choses sur la droiture ? » J’ai dit : « Oui ». Puis il frappa sa poitrine trois fois avec son poing fermé et dit : « Wabisa, consultez votre cœur, consultez-vous ! La bonté est ce que votre cœur trouve dans la paix. Le péché est ce qui dérange le cœur, ce qui erre dans la poitrine, même si les gens vous ont donné une fatwa ou ont trouvé ce que vous faites acceptable. »
« Il n’est donné à aucune âme d’embrasser la foi sans la permission de Dieu qui jettera l’opprobre sur ceux qui s’obstinent à ne pas comprendre. » (Jonas 10:100)
La source de la science est aussi le fitrah. Les scientifiques ou les technologues ne font pas de lois, mais essayent de découvrir les lois dans les signes / versets actuels. C’est la façon dont ils sont conformes à la création (fitrah). Certains scientifiques ont également lu les signes correctement et découvrent les lois, mais beaucoup d’entre eux préfèrent établir des règles et essayer de façonner la société selon. Cette attitude provoque des pratiques contraires aux lois de la création dans le contexte social. Les conséquences néfastes de ces faits apparaissent avec le temps et l’équilibre en est perturbé.
Il est également possible de corrompre l’humain et l’environnement en utilisant les résultats obtenus par la science et la technologie contre la création.
En effet, de telles catastrophes sont répandues en ce jour et époque. Mais Dieu commande :
« La pénurie n’est apparue sur la terre et dans la mer qu’en raison du mal perpétré par la main de l’Homme. Dieu les éprouve ainsi afin de leur donner un avant-goût des conséquences de leurs actes. Puissent-ils s’amender. » (Les Romains 30:41)
Aucun des enseignements du Coran n’est en contradiction avec la Nature (fitrah), car le fitrah est l’Islam. La Nature et le Coran doivent être utilisés conjointement afin de se répondre l’un l’autre. Et si conflit il y a, cela doit être dû à la non-conformité du Livre.
