Islam et Musulmans

Les idées de la méthode contraire au Coran et à la Sunna

Les idées de la méthode contraire au Coran et à la Sunna :

A. La prisonnière de guerre devient une esclave, tandis que les dirigeants ont le choix entre l’esclavage et le meurtre pour le prisonnier. [1]

B. L’homme peut avoir une relation sexuelle avec les prisonnières sans l’existence d’un nombre précis parce qu’il est le propriétaire de ces prisonnières. [2]

C. La relation sexuelle avec les prisonnières se passe par l’achat et la vente. [3]

D. Si le propriétaire a découvert qu’il y a un vice dans le corps de la prisonnière, alors il a le droit de rendre la prisonnière à son ancien propriétaire même après une longue période. [4]

E. La vente de la prisonnière exige la séparation entre la prisonnière mariée et son mari même si celui-ci n’a pas accepté. La relation sexuelle avec elle par un autre propriétaire exige la séparation entre elle et son mari. [5]

F. Le propriétaire de la prisonnière n’a pas le droit d’épouser cette femme, s’il l’a fait alors le mariage n’est pas valide, ainsi que la prisonnière n’a pas le droit de se marier avec son maitre, si elle l’a fait alors le mariage est nul.

La jurisprudence traditionnelle dit que la relation de l’esclavage permet d’avoir une relation sexuelle sans mariage, parce que le contrat de l’esclavage est plus fort que le contrat du mariage. [6]

G. Le propriétaire de la prisonnière peut l’obliger de se marier parce qu’elle n’a pas le droit de décider d’elle-même. [7]

H. Le propriétaire peut voir tous les organes du corps de la prisonnière, mais si cette prisonnière a été épousée, alors son propriétaire ne peut pas voir entre le nombril et les genoux, car Amrou ben shouaib raconte que le messager a dit : « Si l’un d’entre vous marie son esclave qu’il ne regarde pas entre le nombril et au-dessus des genoux. Ce qui est sous le nombril et au-dessus des genoux est illicite (awra). »

Abou Dawoud [8]

I. Les esclaves ont la moitié des droits des libres. [9]

J. La prisonnière n’a pas d’argent et n’a pas le droit de posséder de l’argent parce qu’elle est comme un bien appartenant à son propriétaire. La dot donnée est à son propriétaire. [10]

Ces idées traditionnelles ont dominé la vie des gens et ont abrogé les deux sources de l’islam (le Coran et la Sunna), ces idées qui se basent seulement sur les opinions des savants ont conduit à la propagation de l’esclavage sous la pression de la vie politique, des habitudes et de l’héritage des ancêtres.

Les prisonnières de guerre sont devenues comme un bien acheté et vendu sur les marchés et le propriétaire de la prisonnière peut avoir une relation sexuelle avec elle sans mariage.

Même en Istanbul, qui était la capitale de l’Etat Ottoman, il y eut des organisations de prostitution qui est devenue un commerce et une source économique [11], ceci a conduit à beaucoup de problèmes moraux et familiaux.

C’était une situation négative inacceptable par la législation islamique, mais elle s’est répandue dans les institutions de l’Etat Ottoman.

Cette méthode contraire au Coran et à la Sunna a causé la permanence de l’esclavage et l’exploitation sexuelle des prisonnières jusqu’au XXe siècle à l’ombre de la législation islamique, sous le contrôle et la protection de l’Etat. [12]

Puisque l’exploitation sexuelle prend la légitimité des fatwas des savants, beaucoup de rois musulmans et de dirigeants appliquent ces fatwas à travers la relation sexuelle pendant la nuit avec leurs esclaves qui travaillent comme servantes pendant le jour.


[1] Nous lisons cette opinion dans tous les livres de l’interprétation du Coran, de la jurisprudence et de hadiths.

Les auteurs de ces livres disent qu’ils se basent sur le Coran et la Sunna dans cette opinion.

Voir par exemple: Les jugements du Coran (Aljassas), l’interprétation d’Ibn Kathir, l’interprétation de Hamdi yazar, La balance dans l’interprétation du Coran (Tabtabaei), la base de la guerre (Wahba Alzouhaily) p 393, Almoughni 4/128, Sharh Alsair Alkabir 2/269 et Hashiat Aladawi 2/28.

[2] Badaee Alsanai (Alkasani) 2/332, l’interprétation d’Ibn Kathir (l’interprétation du verset 50 de la sourate d’Al-Ahzâb) et l’interprétation d’Abi Alsaoud ( l’interprétation du verset 3 de la sourate des femmes).

[3] Les jugements du Coran (Aljassas, l’interprétation du verset 24 de la sourate des femmes), Badaee Alsanai (Alkasani) 2/136 et Furou Alkafi (Alklini, mariage 229 3/369).

[4] Almouhalla (Ibn Hazem) la question 1585 ( 7/584).

[5] Al Tabari et Al razy  (le verset 24 de la sourate des femmes), Furou Alkafi (Alklini, mariage 315).

[6] Almoughni, Ibn Koudama 5421/ Almabsout, assarkhasi, le mariage avec des esclaves 5/129/ Badaee Alsanai (Alkasani) 2/272 /  Furou Alkafi (Alklini, mariage 328).

[7] Aljawhara Alnayyra, Abou bakr Alhanafi 2/12.

[8] Almoughni, Ibn Koudama 5421/ Albahr Arraik, Ibn Najim1/287 / Rawdat Attalbin, Annawawi 1/283.

[9] Al razy 4/25, 10/64.

[10] Aljawhara Alnayyra 4/25, 10/59.

[11] L’esclavage est contraire au Coran et à la nature humaine:

Cet esclavage était la base des organisations illégales.

Par exemple: L’administration des affaires des prisonniers dans l’Etat Ottoman n’a pas pu empêcher la prostitution qui est devenue comme commerce (L’esclavage dans l’Etat Ottoman, Anjin, p 118).

Toutes les tentatives pour mettre fin à cette action contraire aux valeurs humaines ont échoué, car les fatwas qui autorisent l’esclavage existent dans les livres de la jurisprudence islamique comme par exemple dans le livre d’Ibn Hazem (Almouhalla, la question 1585) : ( Celui qui a acheté une prisonnière du marché des prisonnières et a fait les relations sexuelles avec elle ou a marié cette prisonnière avec un autre homme et ensuite a trouvé un quelque vice dans le corps de cette prisonnière, alors il peut la revenir au propriétaire originel).

Le commerce des esclaves avait contenu aussi l’homosexualité, car les beaux enfants et hommes avaient été vendus sur le marché des esclaves, cela a conduit sans aucun doute à la décadence morale.

[12] La Charte des Nations Unies a abrogé l’esclavage 1926 AD, et Turquie a accepté cette charte 5 juin 1932. ( Les droits et les libertés fondamentales dans la législation islamique, Armagan p 51, la fin de l’esclavage dans l’Etat Ottomane p 10).

Malgré la déclaration de cette charte, le commerce des esclaves a continué dans quelques pays dans le monde comme par exemple dans les pays des Caraïbes et Afrique du Sud jusqu’à l’année 2010.

Le marché des esclaves est encore présent sous le couvert de la modernité dans Les Etats-Unis, l’Angleterre et la France.

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