Question :
S’il vous plaît est-ce un péché de demander sa part de la propriété héritée de son père lorsque la mère est vivante et elle ne veut pas le distribuer de son vivant.
Réponse :
L’héritage est comptabilisé au moment de la mort. Cela signifie que les héritiers sont propriétaires de leurs actions lorsque la personne meurt. Votre mère est maintenant en possession de votre propriété sans votre approbation. Il s’agit d’un acte illégal. Il n’est pas un péché de demander votre propriété ou même par voie judiciaire.
Il est recommandé que vous montriez les versets ci-dessous à votre mère et demandez votre part de l’héritage.
Dieu Tout-Puissant dit :
« Pour ce qui est de vos enfants, Dieu vous enjoint d’attribuer à celui qui est de sexe masculin une part égale à celle de deux filles. Si les filles sont plus de deux, les deux tiers de l’héritage leur reviendront ; s’il n’y en a qu’une, la moitié lui appartiendra. Si le défunt a laissé un fils, ses père et mère recevront chacun un sixième de l’héritage. S’il n’a pas de fils et que ses parents héritent de lui, le tiers reviendra à sa mère. S’il a des frères, le sixième reviendra à sa mère, après que ses legs ou ses dettes auront été acquittés. De vos ascendants ou de vos descendants, vous ignorez lesquels vous sont le plus utiles. C’est là une obligation imposée par Dieu ; en vérité Dieu est Omniscient, Sage.
Si vos épouses n’ont pas d’enfant, la moitié de ce qu’elles ont laissé vous revient. Si elles ont un enfant, le quart de ce qu’elles ont laissé vous revient, après que leurs legs ou leurs dettes auront été acquittés. Si vous n’avez pas d’enfant, le quart de ce que vous avez laissé reviendra à vos épouses. Si vous avez un enfant, elles ont droit au huitième de ce que vous laissez, après que vos legs ou vos dettes ont été acquittés. Lorsqu’un homme ou une femme meurent sans laisser d’ascendants ou de descendants, l’héritage se répartit comme suit : s’il y a un frère ou une sœur [germains], chacun d’eux a droit au sixième. S’ils sont plusieurs, ils se répartissent le tiers de la succession après que les legs ou les dettes du défunt ont été acquittés, sans préjudice pour personne. C’est là une injonction qui vient de Dieu. Dieu est Omniscient, plein de mansuétude.
Telles sont les règles édictées par Dieu. Celui qui obéit à Dieu et à Son envoyé, Il le fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les fleuves, où ils demeureront à jamais. C’est là le bonheur suprême !
Mais celui qui désobéit à Dieu et à Son envoyé et qui transgresse les limites fixées par Dieu, Il le fera entrer dans un Feu où il demeurera à jamais, subissant un châtiment ignominieux. » Al-Nisâ’ (4:11-14)