Islam et Musulmans

Devrais-je mettre de la pression sur ma famille afin qu’elle pratique l’Islam ?

Question :
Devrais-je mettre de la pression sur ma famille afin qu’elle pratique l’Islam ?
Pourriez-vous, s’il vous plait, expliquer le verset 256 de la sourate de La Vache ? N’allons-nous pas obliger un peuple musulman à obéir aux ordres de l’Islam ? Ma femme et mes enfants se disent musulmans, mais exposent leurs cheveux et leurs ventres à l’air libre, ne devrais-je pas leur dire de couvrir leurs parties privées pour se conformer à l’islam ? Je connais un tel hadith: « Commande à ton enfant de prier (salat) quand il atteint 7 ans, battez-les pour cela (prière) quand ils ont dix ans. » Si aucune pression ou force n’est autorisée dans l’Islam, comment expliquez-vous ce hadith ?
Réponse :
La base de la religion est la croyance et la base de la croyance est l’approbation du cœur. Le cœur est le monde intérieur de l’homme où il est entièrement libre. Aucune croyance ne peut être forcée. C’est quelque chose à laquelle même les régimes les plus autoritaires ne peuvent se soustraire. Voici le verset 256 de la sourate de la Vache.
« Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l’erreur. Celui qui ne croit pas aux Taghout (idoles), et qui croit en Dieu, a saisi l’anse la plus solide et sans félure. Dieu est celui qui entend et qui sait tout.» (La Vache 2: 256)

Les gens ne peuvent pas être forcés à adorer, car les cultes exigent du Niyyah (de l’intention). Le Niyyah est la décision (individuelle) de faire quelque chose avec conviction. « Les actes sont conformes au Niyyah (intentions) ». Seul celui qui fait le culte et Dieu savent pourquoi il le fait. Puisque les cultes ne peuvent se faire sans niyyah, il n’y aura pas de contrainte dans les cultes. Vous pourriez forcer quelqu’un à faire la prière (salat), mais ce ne serait qu’un homme qui s’agenouille et se relève si il n’a pas l’intention de prier. Ça ne compterai pas.

Par conséquent, personne ne peut être contraint de devenir musulman ou de se comporter comme un musulman.
En revanche, raconter et enseigner l’Islam à nos enfants n’est pas vouloir faire pression sur eux pour qu’ils pratiquent. Se promener avec des parties privées exposées provoque des problèmes autres que la croyance et donc essayer d’éviter cela, ne compte pas comme une contrainte dans la religion.
Nous devons continuer à représenter l’islam à tous, en particulier à nos proches en toute occasion. Dieu commande :
« Acquitte la prière à ta famille, et préserve toi-même dans la prière. Nous ne te reclammons aucun bien, c’est nous qui te donnons le nécéssaire. La fin heureuse sera pour ceux qui craignent Dieu. » (Ta-Ha 20 : 132)

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