Islam et Musulmans

Le traitement des animaux en Islam

Question :

J’ai un ami qui torture toujours les chiens et dit que ces créatures n’ont aucune importance. Quelle est la position de l’islam sur ce sujet ?

Réponse :

Selon les enseignements du Coran, causer un quelconque tort ou faire souffrir sans raison les créatures sans défenses et innocentes de Dieu n’est en aucun cas justifié.

Le Coran recherche de l’être humain un point de vue positif concernant le fait d’accepter toutes les espèces vivantes à titre de communauté comme nous, êtres humains, dans leurs droits les plus complets et de ne pas porter de jugement sur elles comme nous poussent à le faire nos valeurs humaines.

Dieu dit dans le Saint Coran :

« Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. » Sourate Al-Anam (6:38)

La prévention de la cruauté physique n’est pas suffisante ; la cruauté mentale est tout aussi importante.

Selon une narration attribuée au prophète : “Nous étions en voyage avec le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui), et il nous laissa un moment. Pendant son absence, nous vîmes un oiseau appelé Hoummara avec ses deux petits ; nous prîmes les deux oisillons. La mère tournait autour de nous, battant ses ailes de douleur. Lorsque le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) revint, il dit : “Qui a blessé les sentiments de cet oiseau en prenant ses deux petits ? Remettez-les où ils étaient.” Rapporté par Abdoul Rahmân bin Aboullah bin Mas’oûd, cité dans le Sounane de Abou Dâoud.

L’importance que l’Islam accorde à la gravité de la cruauté envers les animaux est si grande qu’il a déclaré le fait de causer du tort sans raison, même à un moineau ou toute autre créature aussi petite soit-elle, comme un péché auquel le responsable devra y répondre le jour du Jugement.

Djâbir rapporte que le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) a interdit de frapper et de marquer (au fer rouge) le visage des animaux. Il rapporte aussi qu’une fois, le Prophète vit un âne blessé au visage, il dit alors : “Que Dieu punisse celui qui l’a marqué !” Cité dans le Sahih de Mouslim.

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